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ToggleLe centre de tri flambant neuf valorise efficacement son activité de maintenance.
A Ghlin (Wallonie), le centre de tri Val’Up (90 emplois, près de 40 m€ d’investissements, + de 10.000 m²) réunit deux Intercommunales : IDEA (Cœur du Hainaut) et IPALLE (Wallonie picarde et Sud-Hainaut) ainsi que deux acteurs privés spécialisés dans les matières environnementales : les groupes VEOLIA et VANHEEDE. Val’Up est exemplaire en termes de durabilité, de sécurité et d’innovation en matière de tri : des grues électriques remplacent ainsi les bulldozers pour charger les matières entrantes. Des panneaux photovoltaïques couvrent environ 15 % des besoins du centre : une partie est chauffée grâce à la chaleur émise par les compresseurs du process, ce qui réduit l’impact environnemental du site. 5.000 sacs sont triés/heure soit 12t/h, 5jours/7, 24h/24, ce qui représente 50.000 tonnes triées annuellement provenant de 1 citoyen belge sur 5. La GMAO Maint est apparue comme indispensable pour anticiper la mise en œuvre d’une maintenance préventive et curative. Son implémentation a été soigneusement préparée en amont, comme l’explique le responsable Maintenance, Jean-Pierre GERARD.
Une GMAO pensée bien en amont de sa mise en œuvre
La solution a été choisie avant la mise en service de l’usine, ce qui a permis de bien détailler l’arborescence en six niveaux (sociétés, secteurs, divisions, centres de frais, équipements et articles). Cette mise à plat a mis en lumière les flux et l’organisation générale des process. La gestion des stocks, initialement surchargée, a pu être affinée. Suite à ces travaux de réflexion en amont, la mise en œuvre de la solution s’est déroulée sur quelques semaines et de façon fluide en injectant directement et très simplement les données récoltées dans la GMAO DIMO Maint.
La solution est utilisée pour toutes les interventions en préventif et correctif. Elle regroupe quatre activités principales : gestion des interventions, gestion des stocks et, dans le futur, la gestion des achats internes pour la maintenance. D’autre part, la GMAO permet de gérer la plupart des contrats de sous-traitance sur plusieurs niveaux :
- Contrats de maintenance fixe et de sécurité : dates planifiées et rappels une à deux semaines à l’avance
- Interventions de nettoyage : mise à disposition des feuilles et liste des choses à faire.
- Dépannages : traçabilité et matériel utilisé.
La maintenance : une fonction clé du bon fonctionnement de Val’Up
La moindre panne sur l’un des 170 convoyeurs, contrôleurs optiques, grues, caillebotis et courants de Foucault bloque complètement l’usine et 25 personnes se trouveraient en arrêt forcé. Un taux de disponibilité de 95% est nécessaire pour que le centre puisse atteindre les 50.000 tonnes traitées/an.
Les trois facteurs de choix de la GMAO
Trois raisons majeures ont joué en faveur de la GMAO DIMO Maint :
- L’importation et l’exportation relativement simple de fichiers Excel, qu’il s’agisse de pièces de stock, d’interventions, d’inventaire, de temps ou/et types d’intervention.
- La connexion possible avec d’autres systèmes, notamment une base de données d’analyses vibratoires de roulements en cours d’étude chez Val’Up. Cette interconnexion permet d’émettre automatiquement des bons de travail.
- Des sociétés sœurs utilisent déjà DIMO Maint ce qui a été aussi un « plus ».
Un outil structurant pour l’équipe Maintenance
Les métiers de la maintenance sont en tension, d’autant que la crise Covid a accentué un besoin de sens dans le travail, notamment de la part de collaborateurs juniors. L’équipe de maintenance est composée de 7 personnes dont deux techniciens expérimentés et cinq juniors. Il est donc primordial de bien borner les activités de chacun.
La GMAO DIMO Maint leur est très utile, car elle déroule un programme à base de tâches à réaliser dans un certain ordre et de bons de travail détaillés à créer ou émettre. Elle est également très formatrice, car les rapports produits permettent de suivre les besoins éventuels de formations du personnel de maintenance.
Selon Jean-Pierre GERARD :
« Vis-à-vis des techniciens juniors, la GMAO peut aussi être considérée comme un outil de cadrage, de motivation et de fidélisation qui met en évidence de bonnes pratiques de sécurité, des checklists pertinentes et permet de partager des connaissances via l’historisation. Leur courbe d’apprentissage s’en trouve accélérée, d’autant qu’ils utilisent la GMAO au quotidien (près d’une cinquantaine de bons de travail/jour). Pour le management de Val’Up, c’est aussi un moyen de suivre leur évolution ».
La planification indispensable des tâches de maintenance
« Pour la Maintenance, il est indispensable de pouvoir correctement et de façon systématique planifier la charge de travail en préventif sur les installations (1 heure/poste), car les tâches sont effectuées uniquement le samedi entre 6 et 14 heures. La GMAO Maint s’avère donc précieuse sur le long terme. L’usine est neuve et il faut s’assurer que les contrôles ne tombent pas au même moment, mais qu’ils soient effectués pour chaque organe de l’installation. Impossible à faire sans une GMAO qui tienne la route ! Elle permet au personnel de savoir exactement ce qui doit être fait et à quel moment » explique Jean-Pierre GERARD.
Val’Up est une usine nouvelle en phase de démarrage. Pour l’heure, seule l’équipe de maintenance utilise DIMO Maint sur des tâches à court terme effectuées immédiatement. La production ne génère pas de bons de travail pour l’instant, mais la GMAO y est néanmoins installée.
Des bénéfices multiples : traçabilité, interconnexion, convivialité
La traçabilité qu’offre la GMAO DIMO Maint et la possibilité d’émettre des bons de contrôle pour chaque convoyeur permet d’éviter des « trous noirs », c’est-à-dire d’oublier de traiter une zone en particulier, ce qui serait très dommageable à très court terme, surtout dans la phase de démarrage que vit actuellement l’usine.
« Pour nous, la maintenance préventive et prédictive est cruciale pour savoir quoi faire et quand, dans un créneau de temps prévu, avec un nombre de ressources identifiées » estime Jean-Pierre GERARD.
Une GMAO pour garantir la performance énergétique du centre de tri
Jean-Pierre GERARD explique que du fait de son récent démarrage, Val’Up n’a pas encore assez de recul sur un ROI chiffré : « Cependant, une installation bien entretenue en termes de graissage, de localisation de fuites d’air, de contrôle des circuits de récupération d’énergie, etc. consomme nettement moins d’énergie et la GMAO permet de s’en assurer ». Les process préventifs de DIMO Maint sont très clairs selon lui, pour :
- Générer automatiquement des bons de travail avec des consignes précises sur les contrôles à effectuer.
- Créer des ordres de travail avec des checklists de fermeture et/ou d’ouverture d’usine par exemple.
- Assurer une gestion des stocks efficiente afin d’éviter tout gaspillage.
- Développer un analytique efficace pour bien anticiper et adapter les créneaux de maintenance afin d’optimiser les heures creuses.
- La collecte de données vibratoires est précieuse notamment pour identifier de futurs problèmes et mieux maîtriser les coûts.
La GMAO constitue en quelque sorte un « carnet de santé » des actifs de l’usine. Elle permet d’éviter toute dérive, d’assurer la disponibilité des installations au meilleur coût, d’anticiper les problèmes de machines et de gestion du personnel.
La GMAO aide à valoriser l’activité de maintenance
Jean-Pierre GERARD l’affirme : ” L’anticipation reste le maître mot et c’est une certitude que la GMAO valorise l’activité de la maintenance à travers une totale transparence concernant par exemple le nombre et le type d’interventions, le taux de disponibilité, les mouvements des stocks, la gestion des contrôles de sécurité réglementaire. C’est un outil de contrôle “