La Compagnie des Saveurs (18 millions € de CA) fait partie du groupe Avril. Elle réunit les savoir-faire de l’huilerie Guénard à Noyers/Cher (Loir-et-Cher) et de Soléou, à Salernes (Var) soit une cinquantaine de personnes. Le site de Guénard produit et conditionne des huiles vierges, raffinées et infusées, principalement pour la Restauration Hors Foyers (RHF).
Le site de Salernes conditionne quant à lui des produits bio (huiles d’olives, condiments…). Soucieux de garantir la sécurité alimentaire de ses produits et de promouvoir l’agriculture biologique, les deux sites ont reçu les certifications IFS et Ecocert. La maintenance du site de Noyers cherchait un outil performant et intuitif de GMAO pour optimiser sa maintenance corrective et ses suivis d’interventions.
Une maintenance complexe pour des process artisanaux
Yves Bernard, responsable d’exploitation en charge de la production, de la maintenance et de la qualité du site de Noyers/Cher explique qu’il existe 6 process de production pour 3 types d’huiles ce qui mobilise une équipe de production qui passe d’un process à un autre selon les besoins. 6 à 8 mois sont nécessaires pour former un agent de production en binôme.
Passer graduellement du correctif au préventif
Le service maintenance (un responsable, deux agents) faisait principalement de la maintenance corrective jusqu’à l’arrivée de M. Bernard fin 2016. « Les demandes d’intervention sur papier engendraient des pertes, des retards de traitement, des doublons, des erreurs. L’analyse des arrêts était difficile et les commandes fournisseurs passées par téléphone complexifiaient le suivi budgétaire » reconnait-il.
Autres constats : la difficulté à organiser le préventif et à suivre en temps réel les dépenses. La première étape a consisté à structurer le préventif puis créer une historisation avec un tableur Excel avant de se lancer dans la GMAO.
Prendre de bonnes habitudes et trouver un outil intuitif
Le principal objectif de M. Bernard était la réalisation du plan de maintenance préventive. Des processus de planifications des interventions, de saisie des historiques et de partage de bonnes pratiques avec le site varois ont été graduellement mis en place.
Désireux d’embarquer les équipes vers une informatique plus poussée, M. Bernard a cherché un outil intuitif orienté métier et très opérationnel. Il s’est rapproché de la DSI du groupe Avril qui utilisait déjà une solution de DIMO Maint sur un de ses sites.
Le passage en revue préalable des process internes
Un cahier des charges a été rédigé, prenant en compte les processus liés aux demandes d’intervention et à leur suivi, de même que le traitement préventif et le suivi de commandes. DIMO Maint MX a été retenu pour sa facilité d’usage – les agents de maintenance ont été impliqués dans le choix – et le mode SaaS : le parc de PC changeant tous les trois ans, la société ne souhaitait pas réinstaller ses logiciels. L’évolutivité de MX a également séduit Yves Bernard.
Un périmètre fonctionnel incluant les bâtiments
La gestion des demandes d’intervention s’est limitée au conditionnement lors de la phase de test. Cela a permis de valider les procédures internes listées dans le cahier des charges. Une fois la phase de test validée, il y a eu une bascule sur le site en entier. Tous les bâtiments ont été intégrés dans la base pour la version de production. « La solution couvre donc un périmètre plus large qu’un simple outil de production » estime M. Bernard.
Un accompagnement du projet pas-à-pas
Les procédures devaient pouvoir s’intégrer dans l’outil. « Un lourd travail de collecte, de recodification de données Excel puis d’intégration dans la GMAO a été nécessaire. Nous avons pu nous en remettre à l’expertise appréciable des équipes DIMO Maint » explique Yves Bernard. Administrateurs et utilisateurs ont ensuite bénéficié de 2 jours de formation sur site. Au total, une vingtaine de personnes utilisent l’outil.
L’impact principal sur l’organisation : la fluidification des process de suivi
« La demande d’intervention se matérialise sous la forme d’un email envoyé au demandeur. En un clin œil, il en connait le statut, ce qui est très appréciable. Nous passons en revue demandes et bons d’intervention lors des réunions de production, ce qui permet de prioriser les actions en production ou au conditionnement. Par ailleurs, la meilleure communication entre les services a dynamisé notre mode de fonctionnement » d’après M. Bernard.
Une maintenance optimisée, de même que les achats et les stocks
La solution sert également à gérer les demandes d’achat des services maintenance et production pour les pièces détachées. La gestion du stock se fait directement via la GMAO. M. Bernard dispose d’une vue globale des dépenses. « Des reportings sont émis sur les interventions : taux de réalisation du préventif, répartition des activités de maintenance entre préventif, correctif et travaux neufs. Les indicateurs clés sont partagés en comité de pilotage avec la direction ».
L’intuitivité agréable de la solution
Outre la maintenance, les retours utilisateurs sont également positifs : la demande d’intervention est simple, y compris pour ceux qui ne sont pas experts en informatique. L’arborescence des équipements (420 éléments) est très fluide. Une vingtaine de demandes et de bons d’intervention est traitée chaque semaine. La direction de l’entreprise a pu constater le travail réalisé par la maintenance en continu, notamment grâce au suivi de l’indicateur TRS (taux de rendement synthétique).
Une évolutivité du logiciel GMAO appréciée
Au bout d’un an d’utilisation, M. Bernard constate que l’outil facilite grandement la gestion quotidienne. Des solutions en mobilité (smartphones, tablettes) seront à l’ordre du jour. Le site étant assez étendu, cela évitera les allers-retours pour vérifier la disponibilité de pièces.
Le site varois a déjà réalisé l’arborescence de ses équipements et va être intégré dans le périmètre fonctionnel de la GMAO. A terme, chaque site pourra visualiser ses propres dépenses sans perturber le fonctionnement de l’autre. Les superviseurs vérifieront auront la possibilité de vérifier la disponibilité de pièces sur les deux sites afin de mutualiser les ressources.